Dr Sohrab Lutchmedial, cardiologue interventionnel et directeur médical, Initiative de recherche du Centre cardiaque du Nouveau-Brunswick
La cardiologie interventionnelle du Centre cardiaque du Nouveau-Brunswick fait partie intégrante des soins cardiaques, assurant des traitements qui améliorent l’espérance et la qualité de vie des patients sans qu’ils n’aient à recourir à la chirurgie invasive.
La cardiologie interventionnelle consiste à introduire un petit cathéter, auquel sont fixés un ballonnet et une endoprothèse vasculaire, dans un vaisseau sanguin afin de déboucher les artères ou de réparer les valvules cardiaques. Les cardiologues interventionnels peuvent changer des vies grâce à des interventions relativement rapides et des périodes de récupération courtes.
Le Dr Vernon Paddock, cardiologue interventionnel et directeur médical au Centre cardiaque du Nouveau-Brunswick, signale que le nombre de patients qui ont subi des thérapies interventionnelles a augmenté depuis sont entrée en fonction au Centre en 1992.
Au début, le Centre cardiaque offrait des angiogrammes et des angioplasties diagnostiques. Aujourd’hui, il offre ces examens en plus d’autres interventions qui améliorent le fonctionnement des valvules cardiaques, essentielles au bon fonctionnement du cœur et à la santé globale.
Le Dr Paddock indique que la technologie et les options de traitement au Centre cardiaque ont connu des changements au fil des ans et que les résultats se sont améliorés grâce à de nouvelles découvertes.
Lorsque le Dr Paddock a commencé à exercer au Nouveau-Brunswick, il utilisait un ballonnet fixé à l’extrémité d’un cathéter pour déboucher une artère. Il gonflait le ballonnet afin d’écarter les parois du vaisseau. Toutefois, les artères de certaines personnes se bouchaient de nouveau.
L’introduction de l’endoprothèse vasculaire pour aider à maintenir les artères débouchées a constitué un avancement. Malgré cette amélioration, les artères de certains patients continuaient de s’obstruer. Plus récemment, on a encore amélioré les résultats en enrobant l’endoprothèse vasculaire d’un médicament, prévenant ainsi la formation de tissus cicatriciels et diminuant l’incidence d’artères bouchées après l’intervention. L’enrobage du médicament est utilisé chez environ la moitié des patients en angioplastie.
Avec 6 cardiologues interventionnels, dont 3 sont bilingues, et les employés qui travaillent toute l’année, le bureau du Dr Paddock est très occupé. Il voit environ 4 000 patients par année, dont 1 600 subissent une chirurgie en cardiologie interventionnelle.
Le Dr Paddock signale que la cardiologie interventionnelle continuera de viser l’excellence en matière de soins de santé. « Bien qu’il soit difficile de prédire l’avenir », de dire le Dr Paddock, « nous continuerons d’apporter des changements importants à la qualité de vie des Néo-Brunswickois ».